Le marathon est fatal aux maladies chroniques
Le 14 avril 2020
Par Dr Barefoot Sidy Diallo
Le marathon et les marathoniens rationnels sont les ennemis publics numéro 1 des maladies chroniques et des pandémies.
Le marathon et les marathoniens rationnels sont les ennemis publics numéro 1 des maladies chroniques et des pandémies et de ceux qui profitent de ces pathologies pour s’enrichir ou durcir leurs pouvoirs autoritaires au détriment de la santé, des finances et des libertés des citoyens.
La crise sanitaire que nous traversons actuellement — et qui a abouti au confinement de milliards d’humains — est perçue non sans raison par presque tous les acteurs et commentateurs comme le résultat des insuffisances de l’offre de soins : manque de masques, de lits de réanimation, de respirateurs, de médicaments, de vaccins, etc. Et puisque « nous sommes en guerre » contre le nouveau coronavirus et que nous souhaitons évidemment la gagner, il est crucial, voire vital, d’abord de se rendre compte que nos soignants sont en train d’accomplir la mission de la Croix-Rouge en zone de guerre, en prenant en charge les blessés graves pour sauver le plus de vies possible.
Le deuxième constat est que nous nous retrouvons sans défense face à ce virus qui n’hésite pas à attaquer nos braves soldats, y compris dans leurs casernes et sur les porte-avions. Enfin, si l’ennemi se montre si puissant, c’est parce qu’il peut compter sur des complices qui lui préparent le terrain, à savoir les maladies chroniques invalidantes qui tuent par ailleurs des dizaines de millions d’humains par an, en dépit de tous les traitements dont nous disposons. Ce sont en effet ces maladies chroniques qui, tels des chevaux de Troie, ouvrent les portes de notre corps à l’envahisseur. Autrement dit, plus le patient ou la patiente souffre de ces comorbidités avant l’assaut du nouveau coronavirus, plus il ou elle risquera malheureusement de perdre sa vie.
Nous allons vraisemblablement renforcer l’offre de soins, mais, si nous ne jugulons pas les maladies chroniques contre lesquelles l’activité physique est la seule arme réellement et gratuitement efficace, les prochaines pandémies de coronavirus seront plus dévastatrices, et nos stocks de masques pour nous protéger ressembleront sans doute, hélas, à une nouvelle ligne Maginot. Il serait donc souhaitable, pour la santé et la liberté de tous, que nous renouions avec la course à pied pour prévenir les maladies chroniques.
J’invite donc les athlètes, nos proches et les autres prisonnières et prisonniers de guerre de la pandémie de Covid-19 à se joindre à moi pour courir le marathon de Boston de la liberté 2020, le lundi 20 avril 2020. Chaque participante ou participant pourra faire 5 km, 10 km, 15 km, un semi-marathon, un marathon ou toute autre distance qui lui convient. Étant donné que la France est l’un des pays qui a imposé les restrictions les plus sévères aux personnes qui souhaitent continuer à courir pour rester en bonne santé et prévenir la vulnérabilité aux pandémies, je courrai le marathon à l’intérieur de mon appartement. Je me prépare donc pour effectuer 844 allers-retours sur un parcours de 25 mètres, y compris un escalier de 25 marches. Si j’ai choisi le marathon de Boston pour lancer l’initiative d’un marathon mondial contre les pandémies, c’est parce que cette course incarne la quête de la liberté et d’un mode de vie salutaire depuis 123 ans.
Nous sommes actuellement sans défense face à une guerre mondiale dévastatrice contre un combattant furtif microscopique : la pandémie de Covid-19. L’ennemi a semé la panique mondiale et a déjà fait des milliards de prisonnières et prisonniers de guerre qui, comme vous et moi, sont enfermés dans nos domiciles. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que tous les individus de notre espèce perdent leur liberté de fondamentale d’aller et venir à l’intérieur de leur pays ou vers des pays étrangers. Et ceux qui enfreignent les restrictions peuvent être frappés par l’ennemi ou punis par la police, ou dans certains cas se retrouver dans une petite cellule.
Si nous sommes sans défense contre un ennemi aussi minuscule, c’est parce que nos coûteuses armes sont conçues pour des guerres d’humains contre des humains. Nous tous — riches et pauvres, jeunes ou personnes âgées — sommes donc des cibles très faciles pour la pandémie de Covid-19 qui tue ses prisonnières et prisonniers, sans courir le moindre risque de poursuites pour crime de guerre. Et dans ce conflit mondial, nos systèmes de santé assurent, avec des ressources limitées dans la plupart des pays, la mission de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge dans les zones de guerre classiques, en prenant en charge les blessés graves et en essayant de faire de leur mieux pour sauver autant de vies que possible.
Il est temps de comprendre que si nous sommes devenus si vulnérables à la pandémie de Covid-19, c’est parce que l’ennemi a réussi depuis des années à insérer et à renforcer progressivement des chevaux de Troie dans notre corps, à savoir les maladies chroniques invalidantes (surcharge pondérale, obésité, diabète, hypertension artérielle et autres maladies cardiovasculaires, certains cancers, insuffisance rénale, etc.). Par exemple, la prévalence du surpoids et de l’obésité dans la population adulte continue d’augmenter dans tous les pays depuis 1975, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2016, la prévalence était déjà de 59,5 % en France, 63,7 % au Royaume-Uni, 69,7 % aux États-Unis contre seulement 20,9 % en Éthiopie ou 26,6 % en Guinée. Et plus le patient ou la patiente souffre de ces comorbidités avant l’attaque du nouveau coronavirus, moins il ou elle aura la chance de survivre.
Il est donc crucial que nous combattions et éliminions ces chevaux de Troie, grâce à l’activité physique et à un mode de vie sain pour les empêcher de faciliter les attaques des futurs coronavirus. De plus, alors que les soins de santé peuvent s’avérer très coûteux ou inaccessibles pour les personnes défavorisées, une prévention efficace par le biais de la course à pied sur de longues distances — de préférence pieds nus — est complètement accessible et gratuite pour tous, indépendamment du statut social, de la densité de mélanine ou du pays de résidence. C’est une question de responsabilité individuelle et de motivation, et non de ressources. Par conséquent, il est temps d’agir soi-même pour sa santé et de cesser de rejeter constamment ses responsabilités sur les gouvernants, les entreprises, la pauvreté ou la précarité.
Notre système immunitaire est finalement notre véritable défense dans la guerre actuelle contre la pandémie de Covid-19. Ils produisent les anticorps qui combattent l’ennemi. Si les anticorps remportent la bataille, le patient ou la patiente survit, avec ou sans séquelles. S’ils perdent, la personne décédera, quel que soit son âge ou ce que la Croix-Rouge ou le Croissant-Rouge puisse faire. C’est la dure vérité sur cette pandémie.
Nous avons de ce fait tout intérêt à renforcer notre système immunitaire, en restant en forme et en bonne santé, grâce à l’activité physique (et en évitant toute consommation excessive ou malsaine). Et — j’insiste — la course sur de longues distances est le moyen idéal, efficace, agréable et gratuit d’atteindre cet objectif. De plus, les diverses restrictions de déplacement qui frappent aujourd’hui tous les humains montrent qu’il ne s’agit pas seulement de lutter contre les pandémies, mais aussi de mener une bataille fondamentale pour nos libertés. C’est pour cette raison que le report du marathon de Boston 2020 s’est avéré une puissante source d’inspiration pour lancer le marathon mondial contre les pandémies.
Le légendaire marathon de Boston se court chaque année le troisième lundi d’avril, Jour des patriotes, au cours duquel on commémore, aux États-Unis, les premières batailles de leur guerre d’indépendance. Mais en raison de la pandémie de Covid-19, l’édition 2020 a été reportée du 20 avril au 14 septembre. Il faut se rappeler que le marathon de Boston est le marathon annuel le plus ancien du monde et qu’il n’avait jamais été annulé ou reporté depuis sa première édition, en 1897. C’est ce marathon qui a lancé le mouvement de la course à pied sur de longues distances, au service de notre santé et aujourd’hui de nos libertés.
Comme je suis l’un des milliers d’inscrits au marathon de Boston 2020 et l’un des milliards de prisonniers et prisonnières de guerre de la pandémie de Covid-19, ce sera un grand honneur de participer, le 20 avril 2020, au marathon de Boston de la liberté qui marquera symboliquement le début de l’ambitieux marathon mondial contre les pandémies. Nous devons continuer à courir pour notre santé et pour vaincre les pandémies.
Malheureusement, actuellement en France, vous ne pouvez courir qu’avant 10 heures ou après 19 heures, une fois par jour, et pas plus d’une heure, à moins d’un kilomètre de votre domicile. Si vous remplissez toutes ces conditions, vous avez une pièce d’identité et vous avez rempli correctement le formulaire d’attestation de déplacement dérogatoire, les rues désertes les plus proches de votre domicile seront alors à vous pour quelques dizaines de minutes. J’ai entendu parler de chaussures prétendument rapides, mais, comme nous attendons toujours les chaussures magiques qui nous permettront un jour de boucler un marathon en moins d’une heure, je courrai le marathon de Boston de la liberté 2020 pieds nus sur mon parcours de 25 mètres.
Pendant ce temps, ceux qui veulent acheter de la nourriture, de l’alcool ou des cigarettes sont libres de le faire à tout moment, sans aucune restriction. Malheureusement, beaucoup continuent de compter sur la consommation pour atteindre le bonheur et sur les médicaments ou les vaccins pour les protéger contre les pandémies, au lieu de courir pour rester en bonne santé et renforcer leur système immunitaire. Il n’est heureusement jamais trop tard pour comprendre que, malgré tous les médicaments dont nous disposons, les maladies chroniques tuent silencieusement des dizaines de millions de personnes chaque année, et augmentent considérablement la vulnérabilité à la pandémie de Covid-19 et à la grippe saisonnière. Et cette dernière, pour laquelle il existe pourtant des vaccins, continue de tuer des centaines de milliers de personnes.
Mon livre Courir pieds nus pour sauver les humains est disponible sur Amazon en format broché et numérique, également en anglais sous le titre suivant : Running Barefoot for Human Survival.
Par Dr Barefoot Sidy Diallo
Le marathon et les marathoniens rationnels sont les ennemis publics numéro 1 des maladies chroniques et des pandémies.
Le marathon et les marathoniens rationnels sont les ennemis publics numéro 1 des maladies chroniques et des pandémies et de ceux qui profitent de ces pathologies pour s’enrichir ou durcir leurs pouvoirs autoritaires au détriment de la santé, des finances et des libertés des citoyens.
La crise sanitaire que nous traversons actuellement — et qui a abouti au confinement de milliards d’humains — est perçue non sans raison par presque tous les acteurs et commentateurs comme le résultat des insuffisances de l’offre de soins : manque de masques, de lits de réanimation, de respirateurs, de médicaments, de vaccins, etc. Et puisque « nous sommes en guerre » contre le nouveau coronavirus et que nous souhaitons évidemment la gagner, il est crucial, voire vital, d’abord de se rendre compte que nos soignants sont en train d’accomplir la mission de la Croix-Rouge en zone de guerre, en prenant en charge les blessés graves pour sauver le plus de vies possible.
Le deuxième constat est que nous nous retrouvons sans défense face à ce virus qui n’hésite pas à attaquer nos braves soldats, y compris dans leurs casernes et sur les porte-avions. Enfin, si l’ennemi se montre si puissant, c’est parce qu’il peut compter sur des complices qui lui préparent le terrain, à savoir les maladies chroniques invalidantes qui tuent par ailleurs des dizaines de millions d’humains par an, en dépit de tous les traitements dont nous disposons. Ce sont en effet ces maladies chroniques qui, tels des chevaux de Troie, ouvrent les portes de notre corps à l’envahisseur. Autrement dit, plus le patient ou la patiente souffre de ces comorbidités avant l’assaut du nouveau coronavirus, plus il ou elle risquera malheureusement de perdre sa vie.
Nous allons vraisemblablement renforcer l’offre de soins, mais, si nous ne jugulons pas les maladies chroniques contre lesquelles l’activité physique est la seule arme réellement et gratuitement efficace, les prochaines pandémies de coronavirus seront plus dévastatrices, et nos stocks de masques pour nous protéger ressembleront sans doute, hélas, à une nouvelle ligne Maginot. Il serait donc souhaitable, pour la santé et la liberté de tous, que nous renouions avec la course à pied pour prévenir les maladies chroniques.
J’invite donc les athlètes, nos proches et les autres prisonnières et prisonniers de guerre de la pandémie de Covid-19 à se joindre à moi pour courir le marathon de Boston de la liberté 2020, le lundi 20 avril 2020. Chaque participante ou participant pourra faire 5 km, 10 km, 15 km, un semi-marathon, un marathon ou toute autre distance qui lui convient. Étant donné que la France est l’un des pays qui a imposé les restrictions les plus sévères aux personnes qui souhaitent continuer à courir pour rester en bonne santé et prévenir la vulnérabilité aux pandémies, je courrai le marathon à l’intérieur de mon appartement. Je me prépare donc pour effectuer 844 allers-retours sur un parcours de 25 mètres, y compris un escalier de 25 marches. Si j’ai choisi le marathon de Boston pour lancer l’initiative d’un marathon mondial contre les pandémies, c’est parce que cette course incarne la quête de la liberté et d’un mode de vie salutaire depuis 123 ans.
Nous sommes actuellement sans défense face à une guerre mondiale dévastatrice contre un combattant furtif microscopique : la pandémie de Covid-19. L’ennemi a semé la panique mondiale et a déjà fait des milliards de prisonnières et prisonniers de guerre qui, comme vous et moi, sont enfermés dans nos domiciles. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que tous les individus de notre espèce perdent leur liberté de fondamentale d’aller et venir à l’intérieur de leur pays ou vers des pays étrangers. Et ceux qui enfreignent les restrictions peuvent être frappés par l’ennemi ou punis par la police, ou dans certains cas se retrouver dans une petite cellule.
Si nous sommes sans défense contre un ennemi aussi minuscule, c’est parce que nos coûteuses armes sont conçues pour des guerres d’humains contre des humains. Nous tous — riches et pauvres, jeunes ou personnes âgées — sommes donc des cibles très faciles pour la pandémie de Covid-19 qui tue ses prisonnières et prisonniers, sans courir le moindre risque de poursuites pour crime de guerre. Et dans ce conflit mondial, nos systèmes de santé assurent, avec des ressources limitées dans la plupart des pays, la mission de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge dans les zones de guerre classiques, en prenant en charge les blessés graves et en essayant de faire de leur mieux pour sauver autant de vies que possible.
Il est temps de comprendre que si nous sommes devenus si vulnérables à la pandémie de Covid-19, c’est parce que l’ennemi a réussi depuis des années à insérer et à renforcer progressivement des chevaux de Troie dans notre corps, à savoir les maladies chroniques invalidantes (surcharge pondérale, obésité, diabète, hypertension artérielle et autres maladies cardiovasculaires, certains cancers, insuffisance rénale, etc.). Par exemple, la prévalence du surpoids et de l’obésité dans la population adulte continue d’augmenter dans tous les pays depuis 1975, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2016, la prévalence était déjà de 59,5 % en France, 63,7 % au Royaume-Uni, 69,7 % aux États-Unis contre seulement 20,9 % en Éthiopie ou 26,6 % en Guinée. Et plus le patient ou la patiente souffre de ces comorbidités avant l’attaque du nouveau coronavirus, moins il ou elle aura la chance de survivre.
Il est donc crucial que nous combattions et éliminions ces chevaux de Troie, grâce à l’activité physique et à un mode de vie sain pour les empêcher de faciliter les attaques des futurs coronavirus. De plus, alors que les soins de santé peuvent s’avérer très coûteux ou inaccessibles pour les personnes défavorisées, une prévention efficace par le biais de la course à pied sur de longues distances — de préférence pieds nus — est complètement accessible et gratuite pour tous, indépendamment du statut social, de la densité de mélanine ou du pays de résidence. C’est une question de responsabilité individuelle et de motivation, et non de ressources. Par conséquent, il est temps d’agir soi-même pour sa santé et de cesser de rejeter constamment ses responsabilités sur les gouvernants, les entreprises, la pauvreté ou la précarité.
Notre système immunitaire est finalement notre véritable défense dans la guerre actuelle contre la pandémie de Covid-19. Ils produisent les anticorps qui combattent l’ennemi. Si les anticorps remportent la bataille, le patient ou la patiente survit, avec ou sans séquelles. S’ils perdent, la personne décédera, quel que soit son âge ou ce que la Croix-Rouge ou le Croissant-Rouge puisse faire. C’est la dure vérité sur cette pandémie.
Nous avons de ce fait tout intérêt à renforcer notre système immunitaire, en restant en forme et en bonne santé, grâce à l’activité physique (et en évitant toute consommation excessive ou malsaine). Et — j’insiste — la course sur de longues distances est le moyen idéal, efficace, agréable et gratuit d’atteindre cet objectif. De plus, les diverses restrictions de déplacement qui frappent aujourd’hui tous les humains montrent qu’il ne s’agit pas seulement de lutter contre les pandémies, mais aussi de mener une bataille fondamentale pour nos libertés. C’est pour cette raison que le report du marathon de Boston 2020 s’est avéré une puissante source d’inspiration pour lancer le marathon mondial contre les pandémies.
Le légendaire marathon de Boston se court chaque année le troisième lundi d’avril, Jour des patriotes, au cours duquel on commémore, aux États-Unis, les premières batailles de leur guerre d’indépendance. Mais en raison de la pandémie de Covid-19, l’édition 2020 a été reportée du 20 avril au 14 septembre. Il faut se rappeler que le marathon de Boston est le marathon annuel le plus ancien du monde et qu’il n’avait jamais été annulé ou reporté depuis sa première édition, en 1897. C’est ce marathon qui a lancé le mouvement de la course à pied sur de longues distances, au service de notre santé et aujourd’hui de nos libertés.
Comme je suis l’un des milliers d’inscrits au marathon de Boston 2020 et l’un des milliards de prisonniers et prisonnières de guerre de la pandémie de Covid-19, ce sera un grand honneur de participer, le 20 avril 2020, au marathon de Boston de la liberté qui marquera symboliquement le début de l’ambitieux marathon mondial contre les pandémies. Nous devons continuer à courir pour notre santé et pour vaincre les pandémies.
Malheureusement, actuellement en France, vous ne pouvez courir qu’avant 10 heures ou après 19 heures, une fois par jour, et pas plus d’une heure, à moins d’un kilomètre de votre domicile. Si vous remplissez toutes ces conditions, vous avez une pièce d’identité et vous avez rempli correctement le formulaire d’attestation de déplacement dérogatoire, les rues désertes les plus proches de votre domicile seront alors à vous pour quelques dizaines de minutes. J’ai entendu parler de chaussures prétendument rapides, mais, comme nous attendons toujours les chaussures magiques qui nous permettront un jour de boucler un marathon en moins d’une heure, je courrai le marathon de Boston de la liberté 2020 pieds nus sur mon parcours de 25 mètres.
Pendant ce temps, ceux qui veulent acheter de la nourriture, de l’alcool ou des cigarettes sont libres de le faire à tout moment, sans aucune restriction. Malheureusement, beaucoup continuent de compter sur la consommation pour atteindre le bonheur et sur les médicaments ou les vaccins pour les protéger contre les pandémies, au lieu de courir pour rester en bonne santé et renforcer leur système immunitaire. Il n’est heureusement jamais trop tard pour comprendre que, malgré tous les médicaments dont nous disposons, les maladies chroniques tuent silencieusement des dizaines de millions de personnes chaque année, et augmentent considérablement la vulnérabilité à la pandémie de Covid-19 et à la grippe saisonnière. Et cette dernière, pour laquelle il existe pourtant des vaccins, continue de tuer des centaines de milliers de personnes.
Mon livre Courir pieds nus pour sauver les humains est disponible sur Amazon en format broché et numérique, également en anglais sous le titre suivant : Running Barefoot for Human Survival.