Le marathon de Royan 2022
Mon marathon numéro 345
Marathon pieds nus numéro 108
Date : 22 mai 2022
Mon temps : 4:12:47
Par Dr Pieds nus Sidy Diallo
J’ai effectué, dimanche dernier à Royan, mon 108e marathon pieds nus, que j’ai terminé sans aucune douleur, sans blessures et sans la moindre fatigue, contrairement à beaucoup de coureurs chaussés. Et j’ai pourtant couru 27 minutes plus vite que mon précédent marathon sans chaussures d’il y a 15 jours à Barcelone, malgré la forte chaleur, alors que de nombreux coureurs, y compris un meneur d’allure, ont dû abandonner. Je partage, comme d’habitude, la photo d’un pied avec la médaille.
La chaleur s’est invitée au marathon de Royan. Heureusement que le départ a été avancé à 7 h 30. Sinon les participants auraient encore plus souffert. Beaucoup ont d’ailleurs laissé tomber, constata le quotidien France Ouest.
Mais rejeter la faute de l’épuisement des coureurs sur la chaleur, c’est ignorer que nos ancêtres avaient eu l’intelligence de comprendre que la chasse à l’épuisement (de l’animal) était plus facile lorsqu’il faisait chaud et humide, grâce aux avantages comparatifs de notre système de thermorégulation, que j’explique dans mon livre Courir pieds nus pour sauver les humains.
J’ai donc prévu de courir dimanche prochain, en Écosse, pour continuer de montrer que la course sur de longues distances pour attraper un animal ou une médaille est une activité vitale et banale de chasseurs-cueilleurs. Autrement dit, à l’instar de la chasse à l’épuisement, le marathon n’est pas censé faire mal ni conduire à l’épuisement du coureur, bien au contraire. Et le simple fait que la dernière espèce existe toujours en est la meilleure preuve.
Si le marathon fait mal, c’est pour plusieurs raisons. Premièrement, beaucoup de marathoniens ne courent pas aussi souvent que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs : on ne doit pas préparer un marathon, on doit être prêt à effectuer un marathon à tout moment. Deuxièmement, les pieds doivent être libres de tout accessoire ou seulement dotés d’une protection minimale, lorsque les circonstances le recommandent.
Troisièmement, l’indice de masse corporelle (IMC) doit être semblable à celui d’un chasseur-cueilleur. Quatrièmement, la consommation d’alcool n’est pas une bonne idée, surtout lorsque la chaleur s’invite à la course. Cette liste, qui n’est pas exhaustive, peut se résumer ainsi : le marathon se court plus facilement et plus agréablement en chasseur-cueilleur, CQFD !
Abebe Bikila remplissait évidemment tous ces critères lorsqu’il remporta pieds nus le marathon olympique de 1960, à Rome, sans aucune douleur, sans blessures et sans la moindre fatigue : immédiatement après avoir franchi la ligne d’arrivée, Abebe commença à toucher ses orteils et à courir sur place, et il déclara plus tard qu’il aurait pu courir encore 15 km, explique Wikipédia. Hélas ! il accepta ensuite de courir avec des baskets, et les blessures qui en résultèrent l’empêchèrent quelques années plus tard de terminer ses marathons, et l’obligèrent à abandonner prématurément la course à pied.
Courir pieds nus pour sauver les humains est disponible sur Amazon en format broché et numérique, également en anglais sous le titre suivant : Running Barefoot for Human Survival.
Marathon pieds nus numéro 108
Date : 22 mai 2022
Mon temps : 4:12:47
Par Dr Pieds nus Sidy Diallo
J’ai effectué, dimanche dernier à Royan, mon 108e marathon pieds nus, que j’ai terminé sans aucune douleur, sans blessures et sans la moindre fatigue, contrairement à beaucoup de coureurs chaussés. Et j’ai pourtant couru 27 minutes plus vite que mon précédent marathon sans chaussures d’il y a 15 jours à Barcelone, malgré la forte chaleur, alors que de nombreux coureurs, y compris un meneur d’allure, ont dû abandonner. Je partage, comme d’habitude, la photo d’un pied avec la médaille.
La chaleur s’est invitée au marathon de Royan. Heureusement que le départ a été avancé à 7 h 30. Sinon les participants auraient encore plus souffert. Beaucoup ont d’ailleurs laissé tomber, constata le quotidien France Ouest.
Mais rejeter la faute de l’épuisement des coureurs sur la chaleur, c’est ignorer que nos ancêtres avaient eu l’intelligence de comprendre que la chasse à l’épuisement (de l’animal) était plus facile lorsqu’il faisait chaud et humide, grâce aux avantages comparatifs de notre système de thermorégulation, que j’explique dans mon livre Courir pieds nus pour sauver les humains.
J’ai donc prévu de courir dimanche prochain, en Écosse, pour continuer de montrer que la course sur de longues distances pour attraper un animal ou une médaille est une activité vitale et banale de chasseurs-cueilleurs. Autrement dit, à l’instar de la chasse à l’épuisement, le marathon n’est pas censé faire mal ni conduire à l’épuisement du coureur, bien au contraire. Et le simple fait que la dernière espèce existe toujours en est la meilleure preuve.
Si le marathon fait mal, c’est pour plusieurs raisons. Premièrement, beaucoup de marathoniens ne courent pas aussi souvent que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs : on ne doit pas préparer un marathon, on doit être prêt à effectuer un marathon à tout moment. Deuxièmement, les pieds doivent être libres de tout accessoire ou seulement dotés d’une protection minimale, lorsque les circonstances le recommandent.
Troisièmement, l’indice de masse corporelle (IMC) doit être semblable à celui d’un chasseur-cueilleur. Quatrièmement, la consommation d’alcool n’est pas une bonne idée, surtout lorsque la chaleur s’invite à la course. Cette liste, qui n’est pas exhaustive, peut se résumer ainsi : le marathon se court plus facilement et plus agréablement en chasseur-cueilleur, CQFD !
Abebe Bikila remplissait évidemment tous ces critères lorsqu’il remporta pieds nus le marathon olympique de 1960, à Rome, sans aucune douleur, sans blessures et sans la moindre fatigue : immédiatement après avoir franchi la ligne d’arrivée, Abebe commença à toucher ses orteils et à courir sur place, et il déclara plus tard qu’il aurait pu courir encore 15 km, explique Wikipédia. Hélas ! il accepta ensuite de courir avec des baskets, et les blessures qui en résultèrent l’empêchèrent quelques années plus tard de terminer ses marathons, et l’obligèrent à abandonner prématurément la course à pied.
Courir pieds nus pour sauver les humains est disponible sur Amazon en format broché et numérique, également en anglais sous le titre suivant : Running Barefoot for Human Survival.