Le destin tragique d’Abebe Bikila
Par Dr Barefoot Sidy Diallo
Le marathon olympique de 1960 fut une promenade pour le coureur pieds nus Abele Bikila. Mais la décision qu’il prendra ensuite le conduira malheureusement vers un destin tragique.
Le destin tragique d'Abele Bikila, vainqueur pieds nus du marathon olympique de 1960, et une étude scientifique américaine de 2016 nous prouvent que la nature est bien faite et que, hormis lorsqu’il fait froid, nos pieds n’ont pas besoin de chaussures, bien au contraire.
Le marathon olympique de 1960 fut une promenade pour le coureur pieds nus Abele Bikila. Mais la décision qu’il prendra ensuite le conduira malheureusement vers un destin tragique.
Le destin tragique d'Abele Bikila, vainqueur pieds nus du marathon olympique de 1960, et une étude scientifique américaine de 2016 nous prouvent que la nature est bien faite et que, hormis lorsqu’il fait froid, nos pieds n’ont pas besoin de chaussures, bien au contraire.
A) Le champion pieds nus du marathon olympique opta ensuite pour le port de baskets qui le conduira à un destin tragique.
Le 10 septembre 1960, Abebe Bikila court pieds nus le marathon olympique de Rome, remporte la médaille d’or et établit un nouveau record du monde en 2 h 15 min 16 s. Dès qu’il franchit la ligne d’arrivée, on voit qu’il avait envie de continuer. Il se met en effet à courir sur place comme pour montrer au public, aux organisateurs, aux médias et à ses malheureux concurrents qu’il n’est même pas fatigué !
Les pieds sont nus sur l’asphalte. Mais ils ne frappent pas. La foulée est légère. Le marathon est une promenade pour lui. Il le termine en souriant, commenta la télévision suisse dans la vidéo ci-dessous. Abebe Bikila confiera plus tard qu’il aurait pu courir encore 10 à 15 km.
Le 10 septembre 1960, Abebe Bikila court pieds nus le marathon olympique de Rome, remporte la médaille d’or et établit un nouveau record du monde en 2 h 15 min 16 s. Dès qu’il franchit la ligne d’arrivée, on voit qu’il avait envie de continuer. Il se met en effet à courir sur place comme pour montrer au public, aux organisateurs, aux médias et à ses malheureux concurrents qu’il n’est même pas fatigué !
Les pieds sont nus sur l’asphalte. Mais ils ne frappent pas. La foulée est légère. Le marathon est une promenade pour lui. Il le termine en souriant, commenta la télévision suisse dans la vidéo ci-dessous. Abebe Bikila confiera plus tard qu’il aurait pu courir encore 10 à 15 km.
Le marathon olympique de 1960 fut une promenade pour Abebe Bikila, constata la télévision suisse.
Le marathon olympique de 1960 fut donc une simple promenade pour le coureur pieds nus Abele Bikila, mais il commet ensuite l’erreur de courir désormais avec des baskets qui vont impacter négativement ses pieds et ses jambes au point que les blessures qui en résultent mettront fin, 8 ans plus tard, à sa carrière de marathonien.
Le 21 octobre 1964, Abebe Bikila court le marathon olympique de Tokyo donc avec des baskets. Il remporte de nouveau la médaille d’or, en 2 h 12 min 11 s. Mais cette fois, à peine la ligne franchie, il entame une séance d’étirements pour soulager des débuts de crampes. Ce fut sa première alerte.
Le 30 juillet 1967, il subit une blessure à l’occasion de son 14e marathon, il est contraint pour la première fois à l’abandon. Enfin, le 20 octobre 1968, une blessure oblige Abebe Bikila d’abandonner la course au marathon olympique des Jeux olympiques de Mexico.
Non seulement son rêve d’une troisième médaille olympique s’envole, mais, pire encore, la blessure est tellement grave qu’il ne pourra plus jamais courir un marathon, alors que la conquête de sa première médaille olympique fut une promenade pour lui. On peut dans ces conditions facilement imaginer son profond désarroi et son immense frustration.
Malheureusement, le pire était à venir. En effet, dans la nuit du 22 mars 1969, il perd le contrôle de sa voiture, qui se renverse, le piégeant à l’intérieur durant toute la nuit. On raconte qu’il avait peut-être bu. La nuque brisée, Abebe Bikila est paralysé jusqu’aux pieds. Il est transporté à Londres, où il parviendra à retrouver l’usage de ses bras, mais pas celui de ses jambes. Il se déplacera désormais en fauteuil roulant. Il meurt en 1973, à l’âge de 41 ans, d’une complication de son accident.
Comme je l’explique dans mon livre, Courir pieds nus pour sauver les humains, la victoire d’Abebe Bikila à Rome aurait dû nous rappeler que les athlètes qui participaient aux Jeux olympiques antiques, organisés dans le berceau de la civilisation occidentale, couraient pieds nus, que le légendaire Philippidès avait couru pieds nus et que les humains sont naturellement des podonudistes. Apprenez-en davantage sur les avantages de la course pieds nus.
B) Courir pieds nus, c’est excellent pour le cerveau
Effectuer un marathon comme une promenade n’est pas le seul avantage des coureurs sans chaussures. Des chercheurs de l’Université de Floride du Nord ont en effet démontré scientifiquement que courir pieds nus augmente considérablement les performances de notre cerveau, ce qui contribue à éviter la maladie d’Alzheimer et d’autres démences.
Les participants à l’étude furent invités à courir à la fois pieds nus et avec des chaussures, et leur mémoire de travail fut mesurée avant et après chaque course. Les chercheurs constatèrent une augmentation significative des performances de la mémoire de travail, mais uniquement lorsque les participants couraient pieds nus.
Encore une preuve que la nature est bien faite et que, hormis lorsqu’il fait froid, nos pieds n’ont pas besoin de chaussures, bien au contraire.
Le 21 octobre 1964, Abebe Bikila court le marathon olympique de Tokyo donc avec des baskets. Il remporte de nouveau la médaille d’or, en 2 h 12 min 11 s. Mais cette fois, à peine la ligne franchie, il entame une séance d’étirements pour soulager des débuts de crampes. Ce fut sa première alerte.
Le 30 juillet 1967, il subit une blessure à l’occasion de son 14e marathon, il est contraint pour la première fois à l’abandon. Enfin, le 20 octobre 1968, une blessure oblige Abebe Bikila d’abandonner la course au marathon olympique des Jeux olympiques de Mexico.
Non seulement son rêve d’une troisième médaille olympique s’envole, mais, pire encore, la blessure est tellement grave qu’il ne pourra plus jamais courir un marathon, alors que la conquête de sa première médaille olympique fut une promenade pour lui. On peut dans ces conditions facilement imaginer son profond désarroi et son immense frustration.
Malheureusement, le pire était à venir. En effet, dans la nuit du 22 mars 1969, il perd le contrôle de sa voiture, qui se renverse, le piégeant à l’intérieur durant toute la nuit. On raconte qu’il avait peut-être bu. La nuque brisée, Abebe Bikila est paralysé jusqu’aux pieds. Il est transporté à Londres, où il parviendra à retrouver l’usage de ses bras, mais pas celui de ses jambes. Il se déplacera désormais en fauteuil roulant. Il meurt en 1973, à l’âge de 41 ans, d’une complication de son accident.
Comme je l’explique dans mon livre, Courir pieds nus pour sauver les humains, la victoire d’Abebe Bikila à Rome aurait dû nous rappeler que les athlètes qui participaient aux Jeux olympiques antiques, organisés dans le berceau de la civilisation occidentale, couraient pieds nus, que le légendaire Philippidès avait couru pieds nus et que les humains sont naturellement des podonudistes. Apprenez-en davantage sur les avantages de la course pieds nus.
B) Courir pieds nus, c’est excellent pour le cerveau
Effectuer un marathon comme une promenade n’est pas le seul avantage des coureurs sans chaussures. Des chercheurs de l’Université de Floride du Nord ont en effet démontré scientifiquement que courir pieds nus augmente considérablement les performances de notre cerveau, ce qui contribue à éviter la maladie d’Alzheimer et d’autres démences.
Les participants à l’étude furent invités à courir à la fois pieds nus et avec des chaussures, et leur mémoire de travail fut mesurée avant et après chaque course. Les chercheurs constatèrent une augmentation significative des performances de la mémoire de travail, mais uniquement lorsque les participants couraient pieds nus.
Encore une preuve que la nature est bien faite et que, hormis lorsqu’il fait froid, nos pieds n’ont pas besoin de chaussures, bien au contraire.
Abebe Bikila remportant pieds nus le marathon olympique de 1960
Mon livre Courir pieds nus pour sauver les humains est disponible sur Amazon en format broché et numérique, également en anglais sous le titre suivant : Running Barefoot for Human Survival.
Vous trouverez ci-dessous la carte interactive des marathons du Dr Sidy Diallo, sur laquelle figurent la plupart des marathons (icônes orange) et ultramarathons (icônes bleues) qu’il a effectués sur les sept continents. Zoomez sur la carte pour découvrir toutes les courses, car de nombreuses icônes se chevauchent.