Le marathon de Paris 2022
Mon marathon numéro 339
Date : 3 avril 2022
Mon temps : 4 h 8 min 10 s
Par Dr Pieds nus Sidy Diallo
40 000 chasseurs de sanglier dans la capitale de la Gaule
J'étais parmi les quelque 40 000 chasseurs de sanglier à Lutèce, la capitale moderne de la Gaule. La référence historique vient du fait que le marathon, contrairement aux idées reçues, n’est qu’une redécouverte instinctive, mais vitale de la chasse à l’épuisement que nos ancêtres ont pratiquée pendant trois millions d’années afin de mettre la main sur la nourriture et d’assurer la survie des espèces humaines successives. Autrement dit, c’est grâce à cette pratique, que des esprits arrogants ou ignorants qualifient de primitive ou tribale, que nous existons aujourd’hui.
J’avais prévu de courir pieds nus pour la 5e fois le marathon de Paris. Cependant, compte tenu des températures exceptionnellement basses pour un mois d’avril (2 °C), j’ai finalement préféré courir avec des chaussures minimalistes afin de me protéger contre le seul danger pour des pieds nus dans une course urbaine, c’est-à-dire le froid, qui est d’ailleurs la cause de ce que j’appelle « la phobie ancestrale des pieds nus » dans mon livre Courir pieds nus pour sauver les humains.
J’ai terminé le marathon en 4 h 8 min 10 s sur l’avenue Foch, sans aucune douleur ni blessure et sans la moindre fatigue, à tel point que j’étais prêt à refaire le parcours s’il le fallait. Des milliers de coureurs ont par contre vécu une tout autre expérience.
Comme lors d’autres courses d’endurance, tous les participants se portaient à merveille et débordaient d’enthousiasme dans les sas de départ sur l’avenue des Champs-Élysées. Les dégâts (douleurs, crampes, claquage, ampoules aux pieds, tendinites, etc.) qui frappent les coureurs en baskets apparaissent en général sur le deuxième tiers du parcours, et s’aggravent ensuite jusqu’à la ligne d’arrivée.
Certains mettront des semaines, voire des mois avant de pouvoir courir de nouveau. D’autres — à l’instar d’Abele Bikila au marathon olympique de Mexico en 1968 — ne pourront plus jamais courir un marathon, sans se douter que leurs graves blessures proviennent du port de baskets. J’en ai reçu beaucoup de témoignages, peut-être vous aussi.
C’est le résultat inéluctable de la combinaison de l’asymétrie de l’information avec la forte propension des humains à croire tout ce que des personnages avides de profit ou de pouvoir leur racontent. Il est pourtant facile de comprendre que si nos ancêtres avaient pratiqué la chasse à l’épuisement avec nos baskets, ils auraient été incapables de trouver assez de nourriture pour survivre.
Autrement dit, les espèces humaines auraient disparu depuis fort longtemps. Les Grecs anciens le savaient. Et c’est pour cette raison que les pères fondateurs de la civilisation occidentale couraient pieds nus. Alors pourquoi autant de gens se résignent-ils à souffrir en courant des marathons, au lieu de faire comme nos ancêtres ou comme le premier marathonien, Philippidès ?
Comme je l’explique dans Courir pieds nus pour sauver les humains, le corps de l’homo sapiens est fait pour courir sur de longues distances. Jadis, c’était pour trouver la nourriture et vivre heureux. Maintenant, c’est pour rester en pleine forme et en bonne santé, et se sentir naturellement heureux. Mais l’extrême propension à la paresse fait que beaucoup de gens continuent à rechercher le bonheur plutôt par la consommation d’alcool, de tabac, de médicaments, de drogues illicites, d’excès de nourriture, etc.
Malheureusement, certains finissent par souffrir de surpoids, d’obésité, de diabète et d’autres comorbidités, qui compromettent leur système immunitaire et augmentent donc leur vulnérabilité aux infections et aux pandémies. Et courir pieds nus permet d’éviter les douleurs, les blessures et la fatigue.
Courir pieds nus pour sauver les humains est disponible sur Amazon en format broché et numérique, également en anglais sous le titre suivant : Running Barefoot for Human Survival.
Date : 3 avril 2022
Mon temps : 4 h 8 min 10 s
Par Dr Pieds nus Sidy Diallo
40 000 chasseurs de sanglier dans la capitale de la Gaule
J'étais parmi les quelque 40 000 chasseurs de sanglier à Lutèce, la capitale moderne de la Gaule. La référence historique vient du fait que le marathon, contrairement aux idées reçues, n’est qu’une redécouverte instinctive, mais vitale de la chasse à l’épuisement que nos ancêtres ont pratiquée pendant trois millions d’années afin de mettre la main sur la nourriture et d’assurer la survie des espèces humaines successives. Autrement dit, c’est grâce à cette pratique, que des esprits arrogants ou ignorants qualifient de primitive ou tribale, que nous existons aujourd’hui.
J’avais prévu de courir pieds nus pour la 5e fois le marathon de Paris. Cependant, compte tenu des températures exceptionnellement basses pour un mois d’avril (2 °C), j’ai finalement préféré courir avec des chaussures minimalistes afin de me protéger contre le seul danger pour des pieds nus dans une course urbaine, c’est-à-dire le froid, qui est d’ailleurs la cause de ce que j’appelle « la phobie ancestrale des pieds nus » dans mon livre Courir pieds nus pour sauver les humains.
J’ai terminé le marathon en 4 h 8 min 10 s sur l’avenue Foch, sans aucune douleur ni blessure et sans la moindre fatigue, à tel point que j’étais prêt à refaire le parcours s’il le fallait. Des milliers de coureurs ont par contre vécu une tout autre expérience.
Comme lors d’autres courses d’endurance, tous les participants se portaient à merveille et débordaient d’enthousiasme dans les sas de départ sur l’avenue des Champs-Élysées. Les dégâts (douleurs, crampes, claquage, ampoules aux pieds, tendinites, etc.) qui frappent les coureurs en baskets apparaissent en général sur le deuxième tiers du parcours, et s’aggravent ensuite jusqu’à la ligne d’arrivée.
Certains mettront des semaines, voire des mois avant de pouvoir courir de nouveau. D’autres — à l’instar d’Abele Bikila au marathon olympique de Mexico en 1968 — ne pourront plus jamais courir un marathon, sans se douter que leurs graves blessures proviennent du port de baskets. J’en ai reçu beaucoup de témoignages, peut-être vous aussi.
C’est le résultat inéluctable de la combinaison de l’asymétrie de l’information avec la forte propension des humains à croire tout ce que des personnages avides de profit ou de pouvoir leur racontent. Il est pourtant facile de comprendre que si nos ancêtres avaient pratiqué la chasse à l’épuisement avec nos baskets, ils auraient été incapables de trouver assez de nourriture pour survivre.
Autrement dit, les espèces humaines auraient disparu depuis fort longtemps. Les Grecs anciens le savaient. Et c’est pour cette raison que les pères fondateurs de la civilisation occidentale couraient pieds nus. Alors pourquoi autant de gens se résignent-ils à souffrir en courant des marathons, au lieu de faire comme nos ancêtres ou comme le premier marathonien, Philippidès ?
Comme je l’explique dans Courir pieds nus pour sauver les humains, le corps de l’homo sapiens est fait pour courir sur de longues distances. Jadis, c’était pour trouver la nourriture et vivre heureux. Maintenant, c’est pour rester en pleine forme et en bonne santé, et se sentir naturellement heureux. Mais l’extrême propension à la paresse fait que beaucoup de gens continuent à rechercher le bonheur plutôt par la consommation d’alcool, de tabac, de médicaments, de drogues illicites, d’excès de nourriture, etc.
Malheureusement, certains finissent par souffrir de surpoids, d’obésité, de diabète et d’autres comorbidités, qui compromettent leur système immunitaire et augmentent donc leur vulnérabilité aux infections et aux pandémies. Et courir pieds nus permet d’éviter les douleurs, les blessures et la fatigue.
Courir pieds nus pour sauver les humains est disponible sur Amazon en format broché et numérique, également en anglais sous le titre suivant : Running Barefoot for Human Survival.