"RUNNING HUMAN
L’homo sapiens est un prodigieux coureur podonudiste"
La version numérique est déjà disponible sur les sites d'Amazon
Cet ouvrage traite des capacités naturelles des humains à courir pieds nus et sans peine des dizaines de marathons par an, de préserver ou de retrouver de la sorte très agréablement leur poids idéal, leur santé et leur bien-être, sans subir la moindre souffrance ni aucune blessure. Il est basé sur l’expérience de l’auteur sur de plus de 200 marathons et ultra-marathons, dont plus de 50 courses effectuées pieds nus.
Courir de longues distances demeure une activité normale et vitale des humains, jadis pour chasser à armes égales nos proies quadrupèdes, aujourd’hui pour échapper aux maladies chroniques, à savoir le stress, la dépression, l’insomnie, la fatigue, le surpoids, l’obésité, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète, l’hypertension artérielle, les troubles de l’érection, l’insuffisance rénale, la perte de la mobilité ou des capacités cognitives, certains cancers, etc.
Le marathon resta cependant pendant très longtemps la chasse gardée d’une élite exclusivement masculine, grâce à des règlements misogynes et discriminatoires, associés à la propagation de fausses informations destinées à persuader les potentiels braconniers de bien se tenir à l’écart. C’est ainsi que le Comité international olympique et les fédérations nationales d’athlétisme avaient interdit aux femmes de courir des marathons pendant près d’un siècle. La propagande élitiste a par ailleurs parfaitement bien fonctionné, puisque beaucoup de gens sont très convaincus, entre autres, de l’existence du mur du marathon et des prétendus gènes de vitesse, de l’impossibilité d’effectuer des dizaines de marathons par an ou de courir pieds nus sur l’asphalte.
Le marathon n’est pourtant pas un sport, mais la reconstitution instinctive de la chasse à l’épuisement que nos ancêtres ont pratiquée pendant 3 millions d’années au cours desquelles ils développèrent les capacités exceptionnelles d’endurance qu’ils nous ont léguées. Les ardeurs sportives de notre tendre enfance se dissipent toutefois au plus tard dans l’adolescence. Par bonheur, participer à quelques marathons permet de réactiver l’intense plaisir de la course à pied, qui s’avère le remède naturel, efficace et gratuit contre nos maladies chroniques. « Courir, c’est la médecine », nous rappelle sagement le slogan mobilisateur du marathon de Bangkok.
Les athlètes qui participaient aux Jeux olympiques antiques, organisés dans le berceau de la civilisation occidentale, étaient entièrement nus. Et, plus récemment, le premier coureur pieds nus d’un marathon, Abebe Bikila, l’emporta magistralement sur ses concurrents et battit le record du monde. Sa victoire aurait alors dû nous rappeler que les humains sont naturellement des coureurs pieds nus. Mais le champion podonudiste fut au contraire considéré comme une curiosité médicale ou une légende. Il se laissa d’ailleurs ensuite convaincre de courir avec des baskets et il subit plus tard une blessure qui sonna le glas de sa carrière de marathonien.
Les chaussures sont en effet le problème, pas la solution, car des millions d’années d’évolution des espèces de la lignée humaine nous ont permis de disposer d’un corps parfaitement adapté à la course naturelle. Si nos ancêtres pratiquaient la chasse à l’épuisement en portant des baskets, ils auraient eu besoin de plusieurs semaines de récupération avant de pouvoir repartir à la recherche de nourriture. Ils auraient dès lors trouvé la mort par inanition, entraînant l’extinction prématurée de leurs espèces respectives. Le genre humain aurait disparu depuis fort longtemps.
L’histoire de l’homo sapiens est celle d’une quête ininterrompue de progrès et de modernisme, qui a connu de remarquables succès, assortis toutefois de sérieux effets indésirables, comme les pathologies chroniques contre lesquelles la médecine se révèle pratiquement impuissante. Notre meilleure option consiste dans ces conditions à cumuler deux professions, à savoir le travail qui nous permet de gagner tant bien que mal notre vie et, parallèlement, la participation à des marathons, de préférence pieds nus.
Courir de longues distances demeure une activité normale et vitale des humains, jadis pour chasser à armes égales nos proies quadrupèdes, aujourd’hui pour échapper aux maladies chroniques, à savoir le stress, la dépression, l’insomnie, la fatigue, le surpoids, l’obésité, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète, l’hypertension artérielle, les troubles de l’érection, l’insuffisance rénale, la perte de la mobilité ou des capacités cognitives, certains cancers, etc.
Le marathon resta cependant pendant très longtemps la chasse gardée d’une élite exclusivement masculine, grâce à des règlements misogynes et discriminatoires, associés à la propagation de fausses informations destinées à persuader les potentiels braconniers de bien se tenir à l’écart. C’est ainsi que le Comité international olympique et les fédérations nationales d’athlétisme avaient interdit aux femmes de courir des marathons pendant près d’un siècle. La propagande élitiste a par ailleurs parfaitement bien fonctionné, puisque beaucoup de gens sont très convaincus, entre autres, de l’existence du mur du marathon et des prétendus gènes de vitesse, de l’impossibilité d’effectuer des dizaines de marathons par an ou de courir pieds nus sur l’asphalte.
Le marathon n’est pourtant pas un sport, mais la reconstitution instinctive de la chasse à l’épuisement que nos ancêtres ont pratiquée pendant 3 millions d’années au cours desquelles ils développèrent les capacités exceptionnelles d’endurance qu’ils nous ont léguées. Les ardeurs sportives de notre tendre enfance se dissipent toutefois au plus tard dans l’adolescence. Par bonheur, participer à quelques marathons permet de réactiver l’intense plaisir de la course à pied, qui s’avère le remède naturel, efficace et gratuit contre nos maladies chroniques. « Courir, c’est la médecine », nous rappelle sagement le slogan mobilisateur du marathon de Bangkok.
Les athlètes qui participaient aux Jeux olympiques antiques, organisés dans le berceau de la civilisation occidentale, étaient entièrement nus. Et, plus récemment, le premier coureur pieds nus d’un marathon, Abebe Bikila, l’emporta magistralement sur ses concurrents et battit le record du monde. Sa victoire aurait alors dû nous rappeler que les humains sont naturellement des coureurs pieds nus. Mais le champion podonudiste fut au contraire considéré comme une curiosité médicale ou une légende. Il se laissa d’ailleurs ensuite convaincre de courir avec des baskets et il subit plus tard une blessure qui sonna le glas de sa carrière de marathonien.
Les chaussures sont en effet le problème, pas la solution, car des millions d’années d’évolution des espèces de la lignée humaine nous ont permis de disposer d’un corps parfaitement adapté à la course naturelle. Si nos ancêtres pratiquaient la chasse à l’épuisement en portant des baskets, ils auraient eu besoin de plusieurs semaines de récupération avant de pouvoir repartir à la recherche de nourriture. Ils auraient dès lors trouvé la mort par inanition, entraînant l’extinction prématurée de leurs espèces respectives. Le genre humain aurait disparu depuis fort longtemps.
L’histoire de l’homo sapiens est celle d’une quête ininterrompue de progrès et de modernisme, qui a connu de remarquables succès, assortis toutefois de sérieux effets indésirables, comme les pathologies chroniques contre lesquelles la médecine se révèle pratiquement impuissante. Notre meilleure option consiste dans ces conditions à cumuler deux professions, à savoir le travail qui nous permet de gagner tant bien que mal notre vie et, parallèlement, la participation à des marathons, de préférence pieds nus.